Découverte d'une autre culture: Ingrid à Montréal, température
Crédit photo: http://www.montrealciteetat.ca/
Coo-Mon n'est pas seulement des accessoires, c'est est aussi une histoire de découverte et d’acceptation de la culture de l’autre.
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Je suis arrivée à Montréal un 12 août. Mon premier constat : il fait chaud!
Et vous vous demandez alors sûrement pourquoi ce fut ma première pensée…
C’est tout simplement parce que, quand tu dis à quelqu’un que tu viens au Canada, l’une des premières choses que l’on te dit c’est: il fait TRÈS froid là-bas.
On a l’habitude d’entendre qu’il faut 80% de psychologie et 20% d’action. De mon côté par rapport au froid, c’était 99% de psychologie et 1% d’action. J’étais mentalement hyper blindée et prête à affronter l’hiver. Et même si le Bénin n’est pas un pays où il fait très froid, j’avais fait un tour à un marché de friperie - où l’on retrouve des vêtements venus principalement d’Europe - et acheté un manteau avant de venir. J’étais donc tellement prête que je croyais que le froid allait me cueillir tout juste à ma sortie de l’avion. Mais ce ne fut pas le cas.
J’ai donc dit à mon parrain (étant venue avec une bourse canadienne, j’avais droit à un parrain c’est-à-dire un ancien boursier pour m’aider dans mes premières démarches d’installation), « mais il fait chaud ici ». Et lui de me répondre : « oui il fait chaud. D’ailleurs en hiver également tu verras le soleil, mais c’est à ce moment-là qu’il fera le plus froid. » Je n’ai rien compris : comment pourrait-il faire froid quand il y a le soleil?
Mais comme dit un proverbe d’un auteur inconnu : ‘’ c’est le porcelet qui a demandé à sa mère pourquoi elle a une si longue bouche et la mère lui a répondu d’attendre pour voir car il comprendra tout seul en grandissant’’
J’ai effectivement compris toute seule quelques mois plus tard qu’effectivement quand il y a du soleil en hiver, il fait très froid, car le soleil entraine la fonte de la neige et un dégagement de vapeur froide.
Maintenant, quand je vais en France et que les gens se plaignent du froid, je leur dis « vous n’avez encore rien vu! » Et quand, je vais au Bénin, pendant l’harmattan qui est une période sèche et froide, je suis en débardeur. Eh oui, je peux dorénavant jouer à celle qui craint maintenant moins le froid qu’avant.
Qu’on aime l’hiver ou pas, on s’y adapte et comme on le dit : tout est temporaire. Ça finit par passer et l’été tant attendu (ou espéré) arrive; nous devenons alors tous amnésiques de la rudesse de l’hiver précédent… jusqu’à y faire face à nouveau quelques mois plus tard.
C’est un peu comme un accouchement : on a beau jurer par tous les dieux que ça fait atrocement mal (et ajouter même des fois qu’on ne retenterait plus l’expérience) cela n’empêche pas de faire un deuxième enfant, voire plus.
À la semaine prochaine pour une autre de mes autres découvertes de Montréal.
Ingrid, Fondatrice de Coo-Mon Accessories and Cultures